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La force entraîne toujours une réponse.
La force entraîne toujours une réponse.
Pour le retour du blog après quelques semaines d'absence (examens, repos), je vais vous proposer une série de trois crises potentielles, présentant par la même occasion les possibles réactions des belligérants. Vous avez compris? Non? Vous verrez, c'est facile!

1) Et si... la Russie envahissait un autre pays balte?

Hautement improbable, ce scénario de crise serait certainement digne d'un film hollywoodien à succès. Si Vladimir Poutine semble clairement vouloir tester les défenses et les réactions de l'OTAN face à une crise militaire, il me paraît inimaginable de le voir prendre un risque aussi élevé.

Si cependant, des troupes Russes forçaient une entrée dans un autre pays balte que l'Ukraine, la réponse de l'OTAN devrait être largement plus virulente que celle à laquelle on assiste aujourd'hui. L'usage d'une force de frappe massive, composée des différents membres de l'alliance occidentale, deviendrait une obligation. Ce qui ne serait, vous l'imaginez, pas une très bonne chose pour l'avenir de notre monde...

2) Et si... l'OTAN frappait la Syrie sans l'accord Russe?

Là aussi, l'idée est hautement improbable. Il faut savoir que la Russie a des intérêts militaires en Syrie, raison pour laquelle elle refuse catégoriquement toute intervention étrangère contre les djihadistes basés dans la région.

Si cependant l'OTAN décidait d'entamer des frappes, ne fut-ce qu'aérienne, la réaction de la Russie serait certainement virulente, mais elle pourrait, selon moi, s'étendre sur le continent Européen, et non sur la Syrie.

Je suis en effet persuadé que le moindre faux pas occidental entraînera l'arrivée massive de troupes Russes vers l'est de l'Ukraine. La Russie pourrait considérer une intervention en Syrie comme une agression, justifiant une réponse sur le territoire Ukrainien. Ce qui nous entraînerait dans un cercle vicieux particulièrement dangereux.

3) Et si... le djihad s'étendait au web?

C'est déjà le cas. De nombreux djihadistes ont recours à internet, pour promotionner leurs actes ou recruter de nouveaux candidats à la guerre sainte. Simplement, il faut être conscient que les djihadistes n'ont pas encore les mêmes moyens que l'occident pour mener une cyberguerre. Ils ne pourront certainement que très difficilement mettre à mal notre système de sécurité de l'intérieur.

J'en profite pour parler de l'action menée par Anonymous. Une opération de piratage massive qui vise à supprimer des sites et des comptes twitter liés à des djihadistes. Si, en principe, l'idée paraît noble, les méthodes et surtout la possible gêne causée aux forces de l'ordre me rend perplexe. Je préfèrerais une réponse des cyber-units au niveau occidental, dans un cadre légal défini et réfléchi. Mais c'est un autre débat.

Vous l'aurez compris, toutes les crises n'ont pas la même résolution. Si j'espère que la Russie saura prendre conscience qu'elle protège des ennemis potentiels de son propre régime, j'espère aussi un retour à la raison de l'occident sur ses prises de décisions stratégiques en orient. Bref, on a encore du boulot les amis!

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